Inondations dans le Var

Communiqué de Presse EELV-VAR, 21 janvier 2014

« Une fois de plus et pour la cinquième fois depuis 2008 , le Var est inondé !
Les ruisseaux côtiers du Gapeau (Hyères), du Pansard et du Maravenne (La Londe-Les-Maures) du Batailler (Bormes et Le Lavandou) mais aussi de l’Argens (Roquebrune S/Argens) et de l’Issole (Flassans et au Luc) ont coûté un lourd tribut aux Varoises et Varois.

Cette fois-ci, comme en 2010, en plus des dégâts matériels catastrophiques, la mort de deux hommes, peut-être plus, est à déplorer.

Si nos pensées et notre soutien vont à leurs familles et à leurs proches, notre colère se tourne vers ces élus qui continuent années après années à mettre en place un aménagement du territoire aberrant, irresponsable et dangereux parce que coûteux économiquement, socialement et écologiquement.

L’aspect répétitif de ces inondations est très inquiétant. Outre la détresse humaine qu’elles engendrent, ces catastrophes ont aussi un coût financier pour la collectivité. Cette fois, plus de 150 personnes ont du être secourues, plus de 4 000 personnes sont privées d’électricité en plein hiver et avec les pieds dans l’eau, des centaines de sapeurs-pompiers, gendarmes et militaires ont été mobilisés ainsi qu’une dizaine d’hélicoptères.

Le danger passé, l’eau retirée, il faut faire le bilan des infrastructures à reconstruire,
des aides à apporter aux agriculteurs, aux entreprises, aux particuliers… Une fois de plus la collectivité sera solidaire.

Combien de millions d’euros faudra-t-il encore dépenser pour comprendre
que cette urbanisation hasardeuse ne sert que les drames que nous rencontrons aujourd’hui ?

Combien de morts faudra t-il pour réaliser le danger de construire en zone inondable ?
Aux sinistrés qui vont devoir reconstruire avec la hantise, hélas fondée, que tout va recommencer dans quelques années ou peut être, dans seulement quelques mois, nous adressons notre soutien le plus compatissant et le plus appuyé.

Nous comprenons aussi la colère de tous ceux qui voient la valeur de leur maison ou de leur terrain considérablement diminuée.

Désormais l’heure est à la prise de conscience par les services de l’état qui doivent faire acte de responsabilité et faire respecter des règles d’urbanisme qui protègent enfin les citoyens.« 

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