Christian CARTOUX, candidat au Beausset, nous présente un projet qui lui tient à coeur
Introduction
Le projet de mise en place de zones de rencontre correspond à 4 enjeux principaux. Un enjeu environnemental, un enjeu santé, un enjeu lié à l’urbanisme et un enjeu socio-économique. La mise en œuvre d’un tel projet s’appuie sur un contexte réglementaire qui a évolué au fil des ans et qui part du principe suivant : La Rue n’est pas la Route.
Cadre réglementaire (Principaux textes)
-Décret 2008-754 du 30 juillet 2008 portant diverses dispositions de sécurité routière. Protection du plus vulnérable / Création de zones de rencontres / Double sens pour les cyclistes
-Décret 2010-1390 du 12 novembre 2010 portant diverses dispositions de protection des piétons et des cyclistes
-Décret 2015-808 du 2 juillet 2015 relatif au plan d’action pour les mobilités actives
-Le Code de la rue (Non prescriptif) dans le code de la route version 2016
Au programme de cette édition 2016, l’intégration des mesures du décret du 2 juillet 2015 relatif au plan d’action pour les mobilités actives (PAMA) dont :
Pour les cyclistes, la généralisation du double sens cyclable quand la vitesse maximale est inférieure ou égale à 30km/h ;
Pour les piétons, l’interdiction de l’arrêt et du stationnement des véhicules motorisés à moins de 5 mètres en amont d’un passage piéton (en dehors des places aménagées) ;
La définition d’un stationnement très gênant et l’aggravation des sanctions qui en résulte (PV de 135 euros), favorisant ainsi les cheminements piétons et les espaces dédiés aux cyclistes.
-Ces mesures sont complétées par l’article 47 de la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte du 17 août 2015 qui donne la possibilité au maire de fixer sur tout ou partie de l’agglomération une vitesse maximale autorisée inférieure à celle prévue par le code de la route. Elles favorisent la promotion d’une « ville apaisée » et d’un espace urbain plus convivial.
Principe de mise en œuvre :
La rue n’est pas la route, elle peut ne pas être qu’un simple lieu qu’un lieu de transit elle est aussi un lieu de partage, de construction ou de renforcement d’un lien social, un lieu de bien-être de convivialité et qui favorise entre-autre, l’accès à l’économie de proximité. C’est un lieu où se côtoient tous les moyens de déplacement (piétons, cyclistes, véhicules motorisés) et cet espace de partage et de rencontre porte un nom dans la réglementation c’est la zone de rencontre.
Cette zone permet :
Aux piétons de circuler sur la chaussée sans y stationner et bénéficient de la priorité sur les véhicules ;
Aux Cyclistes de circuler dans les 2 sens en respectant la priorité des piétons ;
Aux véhicules motorises de circuler mais en respectant une limitation de vitesse de 20 km/h max ;
Aux commerçants du centre-ville, de mettre en valeur leur commerce et de dynamiser leur chiffre d’affaires, ce qui correspond aujourd’hui aux besoins exprimés par les commerçants.
Cette zone nécessite :
Une matérialisation par une signalisation verticale et horizontale,
Un traitement de la chaussée afin de supprimer toutes les discontinuités (trottoirs, dénivelés, rambardes …)
Les enjeux
Un enjeu environnemental avec la réduction des pollutions (sonore, atmosphérique),
Un enjeu santé avec la réduction des pollutions, du stress, et la faveur de la marche et du vélo,
Un enjeu socio-économique et lié à l’urbanisme avec le développement de l’attrait des commerces de proximité.
Identifier les rues concernées par le projet
Elaboration sur la base d’une concertation avec les commerçants, professionnels et riverains du centre-ville, tout en associant la police municipale. A la demande des commerçants, nous devons aussi envisager le passage de zone de rencontre en zone piétonne lors des jours de marché ou d’animations spécifiques.
Un projet plus global à construire. Une zone de rencontre n’a de sens que si elle s’inscrit dans un schéma de déplacement Urbain (SDU) de la compétence de la communauté d’agglomération dans lequel nous devons prendre toute notre place.
Un objectif pour les déplacements, favoriser des déplacements doux (piétons et cyclistes), sécurisés et agréables vers ou depuis les points d’activités ou de densité de population situés en périphérie du centre-ville. (Arrêts bus, Pôles scolaires, stades, commerces, restaurants, clinique, cabinets médicaux, lotissements….).
Un objectif pour le stationnement, travailler sur une offre de stationnement en périphérie des villes en optimisant le nombre de places, favorisant les déplacements sécuriser des parkings vers les centre-ville, envisager pour les événements un système de navette.
Ce projet est rassembleur car concerne les riverains, les artisans commerçants et professionnels du centre-ville, les riverains qui vivent en périphérie, les écarts, et les personnes de passage.