1.Un vote sanction
La montée du FN , un peu partout en France comme à Brignoles, je la ressens d’abord comme un vote sanction par rapport à la politique gouvernementale menée depuis des décennies.
Le citoyen ne se sent plus écouté par des élus gouvernementaux qui lui donnent l’impression de prendre des décisions qui ne le concernent pas positivement, mais qui, au contraire, réduisent son confort de vie, son pouvoir d’achat, ses droits au travail digne, à une retraite correcte, à un meilleur avenir. Il est écoeuré par les scandales qui se succèdent à droite comme à gauche : les élus lui apparaissent susceptibles d’être corrompus par la haute finance, les multinationales, les lobbies et plus intéressés par leur propre enrichissement pendant et après leur mandat qu’attentifs à l’intérêt général ( ils ont voté pour eux un salaire, une retraite confortables, des avantages sociaux et en nature, y compris l’exemption de l’impôt sur le revenu !) En un mot, ils devraient être exemplaires, ne le sont pas toujours et agissent trop souvent bien loin de l’action citoyenne pour laquelle ils ont été élus. Il y a donc rupture, parce qu’il y a une perte de confiance en leur efficacité, en leur honnêteté, en leur probité, en leur action et cette rupture est d’autant plus forte dans les régions sinistrées par la crise, celle de l’emploi, conjointe à celle de l’espoir en l’avenir.
Il y a donc, pour une grande part de la population déçue, la volonté de balayer les partis traditionnels de droite comme de gauche, considérés comme obsolètes, pour un autre qui leur apparaît comme nouveau, pas encore « pourri », qui parle la voix du peuple de manière populiste. Ce discours, le citoyen ne l’analyse pas en profondeur, car il entend ce qu’il veut entendre : quand les temps sont difficiles, la tentation est grande de rechercher des boucs émissaires plutôt que de se remettre en question. Davantage de travail si moins d’étrangers, si la France sort de l’Europe , de l’euro, de la mondialisation…La France aux Français…C’est revenir à l’exclusion , à la discrimination, au racisme, à l’expression des individualismes et des instincts les plus primaires en lieu et place de la solidarité, de la tolérance, d’une société humaniste. C’est ce repli sur soi qu’exploite Le FN qui étend son pouvoir et son action sur le ras-le-bol des meurtris, sur le désespoir de tous ceux qui sont blessés dans leur dignité d’ouvrier, d’artisan, d’employé ou de cadre,- sans travail ou avec un travail précaire et mal payé-, sans avenir par conséquent. La colère aveugle leur réflexion et leur lucidité : la tentation est grande de soutenir ce parti nationaliste qui promet de leur rendre la fierté et la dignité qu’ils ont le sentiment d’avoir perdues. « Il est facile d’enflammer les esprits en faisant l’amalgame avec la délinquance ou le terrorisme, et en jouant sur le thème des valeurs identitaires et culturelles » (Lisa Giachino, édito de L’Age de Faire, n° 1270 du 26 septembre 2013)
2. un désaveu de la politique du gouvernement actuel
La montée du FN est également un désaveu de la politique du gouvernement actuel
Les changements importants promis par le président François Hollande tardent à se concrétiser dans les faits. Les projets –phares qui sanctionnaient le capital, les très hauts salaires, les parachutes dorés, les transactions financières n’ont pas été immédiatement appliqués. C’est interprété comme une démission face au Medef, aux multinationales, aux lobbies. Suit alors la désagréable impression que ce n’est plus le président – quel qu’il soit- qui dirige, mais la haute finance avec comme résultat concret des mesures qui enrichissent les plus riches et appauvrissent les plus pauvres qui doivent porter le poids de la crise alors que c’est la haute finance qui l’a provoquée et qui s’en sort renforcée au détriment de l’Etat.
Cet état d’esprit apparaît clairement dans la révolte citoyenne contre les grands travaux inutiles ( aéroport de Notre-Dame-Des –Landes entre autres), l’exploitation du gaz de schiste, et le sentiment qu’elle ne sera pas écoutée et que , tôt ou tard, l’Etat pliera face aux lobbies. Ces grands travaux inutiles sont donc vus comme un mode de vie qui. « subventionne les plus riches ». « Tout le monde paie, par l’intermédiaire des impôts, des infrastructures qui ne profiteront qu’à quelques-uns(…) Financer ces infrastructures , c’est un choix politique et
économique qui n’a rien de neutre. (…) En période de vaches maigres, gouverner , c’est choisir. Quand on investit des milliards d’euros dans une nouvelle ligne TGV ( qu’utilise une minorité), on siphonne le fonctionnement et la mise à niveau des réseaux de TER (qu’utilise la majorité de la population). Cela nuit à l’efficacité générale. » (Le petit livre noir des Grands projets inutiles, Camille, éd. Le passager clandestin, 2013, extrait repris dans L’Age de Faire, ibid. P. 9)
3. Effet pervers du capitalisme
La montée du FN s’explique également par l’effet pervers du capitalisme sur notre société.
Le capitalisme a gangrené les valeurs de la société. Dans les années cinquante, les valeurs mises en exergue étaient l’importance de l’éducation, de la culture, de la morale judéo-chrétienne avec la loyauté, la fidélité, le courage, la solidarité, la dignité au travail, la famille et l’espoir pour les adultes que leur vie difficile permettrait à leurs enfants de vivre mieux. Le capitalisme débridé dès les années 80 a mis l’accent sur l’argent qui peut tout acheter, sur son pouvoir. Progressivement, en une génération, l’important a été de posséder à n’importe quel prix, sans scrupules, l’essentiel étant de paraître et non d’être. La corruption a explosé, la destruction de l’homme par l’homme, les uns rendant les autres esclaves du travail pour leur enrichissement. Avec la voracité croissante et inextinguible du monde des affaires, tout a pu s’acheter, se vendre, s’acquérir à vil prix ( trafic des traders sur les céréales, les terres arables, les minerais, etc) au détriment des Etats et des peuples. Les actionnaires sont devenus les vrais acteurs de la vie économique au détriment des travailleurs qui, en même temps qu’ils perdaient le fruit de leur travail, perdaient leur dignité, leur respectabilité, la protection durable de leur famille, l’espoir d’un avenir meilleur.
Mais il y a en outre l’effet pervers de la société de consommation qui nous a habitués à tout obtenir tout et tout de suite, quitte à emprunter. Avec la crise qui dure depuis 2008, les difficultés croissantes d’emprunter, surtout lorsque la situation professionnelle est précaire, il est de plus en plus difficile de satisfaire ses besoins essentiels, mais surtout ses désirs. Comme un enfant gâté qui se fâche lorsqu’on lui refuse un jouet ou un bonbon, le citoyen consommateur insatisfait peut aller vers la voix des sirènes qui lui promettent, en bouleversant l’ordre actuel des choses, des lendemains qui chantent et le retour d’une prospérité où il pourra de nouveau consommer comme il le souhaite parce qu’il a du travail, le FN stoppant l’immigration et expulsant les indésirables.
Enfin, les jeunes sont très touchés dans cette crise, diplômés ou non : travail précaire, contrats à durée déterminée, contrats aidés, stages bénévoles qui se prolongent et qui font qu’à plus de vingt-cinq ans, beaucoup ne peuvent se payer un logement sans l’aide de l’état ou des parents. Leur perspective d’avenir sont faibles à l’heure actuelle d’où des mouvements-minoritaires- d’indignation, mais surtout un désintérêt pour la vie politique avec l’abstention comme réponse ou, au contraire, le choix des extrêmes pour exprimer la déception et le ras-le-bol.
4. La responsabilité des media
L’emprise des media est très importante dans notre société. Le problème, c’est que sera mis en évidence, pour plaire aux lecteurs, aux auditeurs, à l’audimat, ce qui « croustille ». Il faut un scoop, un buzz, du people…, une information instantanée, souvent superficielle, qui met l’accent sur les catastrophes, l’exceptionnel, la nouvelle tapageuse et ce, au détriment de l’information de fond, qui construit l’intelligence critique.
Il y a eu à Brignoles de manière ubuesque, burlesque, le déplacement de toutes les télés, de tous les journaux comme de l’événement du siècle à ne pas rater. Le futur Conseiller Général n’était pas dans la salle du Hall des Expositions pendant le décompte des voix, trop petite pour contenir tant de personnes de la presse. Quand le tableau a affiché sa victoire, saluée par les cris de ses supporters, des journalistes se sont pressés à l’entrée : on annonçait l’arrivée du vainqueur. Tout un cérémonial : trois grosses cylindrées noires, les têtes du parti FN , très souriantes, Monsieur Lopez en dernier, comme la star attendue sous le crépitements des flashes. Entrevues, photos : le nouveau candidat était sollicité de toutes parts, à la une de tous les journaux et ce, pendant toute la semaine !
Je ne dis pas qu’il ne faille pas relayer l’information, mais quand le FN n’était pas présent, les cantonales de Brignoles passaient inaperçues . Elles sont devenues intéressantes quand le FN est apparu. Pourquoi ? Parce qu’on estime sa progression à Brignoles comme un exemple de ce qui pourrait se passer au niveau national. Peut-être. Mais à force de parler du danger du FN, de sa progression, de la marée bleu marine, les media entrent dans le jeu de Marine le Pen et de son parti. Elle sait que ce qui compte, ce n’est pas le programme du candidat pour le canton de Brignoles que ses électeurs potentiels liront, c’est le journal où elle sera en photo. Plus on la montre, plus on en parle, plus le citoyen, mal ou peu informé, se retrouve dans celle qui menace les partis qui le déçoivent, dans celle qui ose les critiquer et promettre ce qu’il attend vraiment : un profond changement politique et social. Au travers des media, le citoyen déçu admire le FN et ses représentants qu’il voit comme des dissidents, des révoltés qui osent braver la torpeur des dirigeants. Il n’analyse pas les programmes, mais écoute les discours véhéments qui l’attirent comme un aimant.
Marine le Pen le sait. Elle s’est déplacée à Brignoles, Var matin et d’autres journaux lui ont accordé une large place, bien plus importante que pour les autres, qui n’étaient que des candidats anonymes, inconnus de la presse .Le jeu quelque part était déjà faussé .Elle surfe sur les media comme ses électeurs surfent sur sa vague. Le candidat, son programme d’action pour le canton ont une importance secondaire, ce qui compte, c’est elle…Elle est de l’extrême –droite, mais de plus en plus acceptée par la droite traditionnelle et les journaux qui appartiennent aux groupes financiers, presque tous de droite, lui réservent une belle place. Problème de transparence de la presse ? De son indépendance ? De l’information à distiller auprès des lecteurs ? Beaucoup de revues, de magazines, de périodiques, de journaux appartiennent à deux ou trois groupes financiers qui diffusent l’information qui répond à leurs critères, leurs choix ( cfr l’éviction récente de Hervé Kempf qui voulait relayer les informations sur Notre-Dame-des- Landes dans le journal Le Monde . La Direction le lui a refusé. Pour qu’il se respecte en tant que journaliste qui investigue et divulgue une information qu’il pense juste, Hervé Kempf a quitté Le Monde qui voulait le censurer).
Cette uniformisation de l’information est dangereuse, elle formate l’esprit des gens ne serait-ce que par les sujets récurrents : l’insécurité, les Roms, les faits divers criminels…Rien n’est anodin : l’omniprésence du FN dans les media non plus.
Tentative d’explication pour le canton de Brignoles
Division interne de la gauche au niveau local : Démarrage du PC sans concertation, sans avertissement. Prise au piège de Monsieur Gilardo, maire communiste et conseiller général sortant qui n’a pas pu représenter sa candidature ( qui, elle, aurait réuni toute la gauche) : il a désavoué l’attitude du PC dans un premier temps, puis l’a soutenu, indéfectiblement. Cette attitude a augmenté le flou dans le reste de la gauche.
Dans un premier temps, refus du PC d’avoir un autre suppléant que PC, puis, proposition d’une suppléance PS ou EELV, mais un peu trop tard, EELV avait déjà posé la candidature à la préfecture et désirait la maintenir.
EELV part avec le soutien du PS local, mais il aurait dû tenir compte :
– du mécontentement d’une grosse partie des militants socialistes locaux qui souhaitaient proposer un candidat et qui ont, de mauvais gré, cédé à la demande du PS national de rester discrets.
-Ces militants déçus n’ont finalement pas soutenu la candidate EELV, se sont abstenus ou ont voté pour le candidat PC soutenu par le PS national.
Division interne de la gauche au niveau national
Le PC a continué à faire pression au niveau national pour que EELV retire sa candidature. Face au maintien de la candidature EELV, le PC a demandé le soutien du PS national qui, dans un communiqué de presse, et contre l’avis du PS local, a demandé de soutenir le PC. Ce communiqué de presse a été placardé sous les affiches du PC et distribué dans les boîtes la veille du scrutin. L’électeur , déjà peu motivé dans cette troisième cantonale, a
préféré choisir l’abstention, les querelles internes l’éloignant encore un peu plus de la politique des partis traditionnels, peut-être même, le projetant par écoeurement vers le FN.
N’ayant pu obtenir le logo PS sur les affiches et, avec tout ce qui précède comme arrangements PS/PC, EELV s’est trouvé isolé et non suffisamment représentatif de la gauche brignolaise.
Situation particulière du canton de Brignoles
Brignoles centre offre le visage d’une jolie ville ancienne, aux rues étroites, aux maisons pour la plupart restaurées. Un gros travail de rénovation a été entrepris par la mairie actuelle qui commence à porter ses fruits. Subsistent néanmoins certains îlots que la population arabe et/ou musulmane occupe en majorité et où les Brignolais ne se sentent pas en sécurité vu que les fameux 33% ( limite psychologiquement supportable pour une bonne intégration et acceptation) de personnes considérées comme étrangères sont atteints ou dépassés. Sentiment d’insécurité, parfois justifié, parfois injustifié ( la délinquance a effectivement diminué en pourcentage). Sentiment de ne plus être chez eux. Les terrasses de café occupées une partie de la journée par cette population, les habitants ne le supportent plus. Rumeurs de drogues qui circulent, de trafic en tout genre…
Brignoles , capitale du Centre Var, souffre d’être enclavée : pas de train, peu de bus, pas de gare routière, c’est difficile pour les habitants d’aller des villages vers Brignoles et de Brignoles vers les villes avoisinantes. Le taux de chômage des jeunes est de 23 %…Les commerces déclinent (sauf les grandes surfaces à l’extérieur de la ville). Les subsides qui auraient dus lui être alloués par le Conseil général ( de droite) pour améliorer cette situation se réduisent ou sont presque inexistants : beaucoup de projets sont restés dans les cartons. Brignoles est donc une ville où la morosité est prégnante, où à 18 heures en semaine, les magasins sont fermés. Le soir, aucun café n’est ouvert…Le FN y trouve un excellent terrain pour se répandre vu le mécontentement des gens, le manque d’emploi, la paupérisation de la population autrefois prospère, avant la fermeture des mines de bauxite. .
Dans les villages du canton
La Provence verte a attiré beaucoup de retraités, installés dans des maisons pavillonnaires et soucieux de préserver leurs biens .La population autochtone hérite en grande partie de la méfiance paysanne vis-à-vis des étrangers. La majorité des citoyens est très nettement de droite et, aujourd’hui, d’extrême –droite vu la peur et le rejet de l’étranger, surtout arabe et musulman.
Partout, la crise dresse les uns contre les autres. La ville soutient les ménages les plus précaires par une politique sociale que contestent les travailleurs de la classe moyenne. Ils estiment devoir assumer ces aides sociales au travers de leurs impôts. Payer 4 Euros pour un repas que l’autre paie 1 euro cinquante, payer les activités dix euros alors que l’autre ne paie que 4 euros…c’est une autre forme de discrimination . « Il faut penser, comme à saint-Maximin, au même prix pour tous », mais les subsides qui l’auraient permis ne sont pas arrivés à Brignoles, Monsieur Lafranchi, président du Conseil Général ( à droite), favorisant d’abord sa ville , Saint-Maximin… Là aussi, dans cette classe moyenne, le FN a ramassé des voix…
5. EELV : une autre voie au FN
EELV doit se démarquer au plus tôt des partis traditionnels, de plus en plus considérés comme obsolètes, et quitter la politique politicienne.
D’avoir voulu le soutien du PS, nous a fragilisés : nous avons perdu les votes EELV à part entière, ceux qui refusaient l’assimilation au PS dans ce canton. Peu de militants du PS, divisé au niveau local et au niveau national, ont voté EELV. Ce score est donc un score sanction. Nous nous devons de manifester notre singularité et éviter, autant que possible, les associations avec le PS ou avec le PC.
C’est par nos idées, notre probité, notre intégrité, notre transparence que nous gagnerons des voix et non pas en voulant être côte à côte dans les arrangements entre partis. Nous devons davantage écouter ce que dit la base et ne pas commettre l’erreur du PS, du PC, de l’UMP, etc où la direction du parti est entre les mains de quelques-uns et non de l’ensemble des adhérents. Ces derniers doivent retrouver confiance que ce parti est vraiment différent par l’écoute et la proximité, loin des arrangements pour placer tel ou tel et c’est leur enthousiasme qui attirera d’autres personnes à nous rejoindre. Nous devons également essayer de « faire simple » pour que tout citoyen, sans être un intellectuel, puisse s’y retrouver. Dans notre communication, allons vers les valeurs qui nous sont essentielles et n’arrêtons pas de les clamer haut et fort afin qu’elles transpercent la cuirasse d’indifférence et de désinformation de toutes les couches de population.
Il serait intéressant d’organiser un voyage en Suisse et d’observer leur démocratie participative. Nous pourrions en tirer des leçons profitables et en appliquer peut-être certaines chez nous. Nous devons travailler pour que la démocratie soit respectée, que les élus soient représentatifs du vote populaire, donc aller vers une représentation proportionnelle…Le clivage droite-gauche est obsolète , il provoque une immobilisation, un conformisme qui maintiennent les mêmes têtes en place et figent toujours davantage le pays. L’organisation politique de notre pays devient pléthorique en élus par rapport à d’autres pays européens. N’oublions pas que la Belgique a continué à bien vivre ( même mieux ont dit certains) sans gouvernement pendant un an et demi…
Voilà mes réflexions après le succès du FN à Brignoles
Magda IGYARTO,
Le 28 octobre 2013
A lire le POLITIS n°1275 du 31 octobre 2013 consacré essentiellement à « FN : les médias complices ? »
– « Le « bon client » de Pujadas » de Pauline Graulle.
Excellente analyse de la manière dont le FN est dédiabolisé par les médias, y compris et surtout, les journaux télévisés , notamment celui de David Pujadas
– Comment la presse gonfle les chiffres ( du FN) « La recherche du sensationnalisme et les sophismes arthmétiques délivrent une image du parti qui n’a rien à voir avec la réalité. » Michel Soudais
– « Le FN a l’atout de faire vendre des journaux et des sondages. » Alexandre Dézé.
«( …) Quand le FN remporte une cantonale partielle, ce qui est un événement politique mineur, il y a un traitement médiatique de gonflement de la réalité qui vise à faire peur. »
A lire le RAVI n° 112 « De quoi Brignoles est-il le nom ? »
P.S. Je suis heureuse que ces médias aient mis l’accent sur ce que je ressentais lors du scrutin du 6 octobre. Leur analyse va beaucoup plus loin et , quelque part, est rassurante. Le FN est vu par les médias au travers des verres grossissants. A nous de les corriger.
Addenda : 5 novembre 2013