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  1. Que fait-on à la Région ? Que devrait-on faire demain ? RENCONTRES CITOYENNES EELV PACA DANS LE VAR

    Que fait-on à la Région ? Que devrait-on faire demain ?

    LES RENCONTRES CITOYENNES EELV PACA DANS LE VAR

    auront lieu le jeudi 3 juillet de 18h30-20h à La Seyne-sur-Mer Salle Léry, complexe sportif du Stade Léry (A proximité Lycée Langevin – Auchan La Seyne)

    Elles seront suivies d’un apéritif convivial. Vous êtes tous invités à y participer.

    Les conseillers régionaux viendront à votre rencontre. Il s’agit de réunions « participatives » ouvertes à tous les habitant-es, aux acteurs-actrices du territoire, aux élu-es, avec des moments de tables-rondes. L’objectif est de débattre des actions au Conseil régional, des évolutions des politiques publiques et des perspectives. Faire de Provence-Alpes-Côte d’Azur une région verte : mythe ou réalité ? Avenir lointain ou construction déjà en cours ?
    En présence des conseillers régionaux suivants :
    Sophie Camard
    (co-présidente du groupe et présidente de la Commission Emploi),
    Philippe Chesneau (délégué à l’économie responsable),
    Christian Desplats (co-président du groupe),
    Joëlle Faguer (déléguée à la Solidarité internationale),
    Jean-Yves Petit (vice-président en charge des Transports),
    Christine Sandel (déléguée à la protection du littoral et des milieux marins)

     

     

  2. VIDEO Michèle Rivasi et Karim Zéribi à Brignoles – Campagne européenne 2014 🗓

    Mercredi 21 mai 2014 nos candidats Europe Ecologie les Verts étaient présents dans le Var.
    Ils ont commencé leur périple par la gare de Brignoles où ils ont évoqué quelques dossiers « épineux » :
    * La réouverture de la gare de Brignoles
    * Les gaz de schiste
    * Les forages en méditerranée
    * Les traités transatlantique
    * La Centrale de biomasse INOVA
    Ci-dessous l’intervention de Michèle Rivasi et Karim Zéribi et les explications de J.Claude Albérigo.

  3. Débat d’Orientation Budgétaire 2014 La Seyne sur mer – Intervention de Denise Reverdito EELV – 22 avril 2014

    Je voudrais tout d’abord à l’occasion de cette première prise de paroles de notre groupe « Ecologistes et Citoyens » vous faire part de notre satisfaction de participer à cette nouvelle équipe « Vuillemot 2 » et à me retrouver aux côtés de l’ensemble des autres partis de Gauche.

    Dans le même temps, même si cela peut vous sembler contradictoire, je suis soulagée que mon parti ait quitté une équipe gouvernementale qui oublie chaque jour un peu plus ses engagements au service des populations les plus en difficulté pour privilégier le monde de la finance. Et bien entendu cela a des répercussions directes sur notre débat d’orientation budgétaire d’aujourd’hui. Bien sûr que ce budget n’est pas celui que nous aurions aimé vous présenter avec des investissements permettant une meilleure qualité de vie, avec la baisse des impôts, avec de grands projets… Non, ce n’est pas cela que nous vous présentons aujourd’hui mais je voudrais remercier l’équipe « Vuillemot 1 » de nous permettre d’établir ce budget, parce qu’il leur en a fallu durant le précédent mandat de la volonté, de la pugnacité pour parvenir à ce que nous puissions aujourd’hui vous présenter un budget dont ils n’ont pas à rougir. Je voudrais vous rappeler qu’en 2008, lorsqu’ils sont arrivés aux commandes, la situation des finances seynoises était dans un tel état que la mise sous tutelle était sérieusement envisagée. Ce n’est plus le cas, même si la gestion des prêts antérieurs à 2008 expose toujours la ville à des risques substantiels. Mais je dois dire, que je suis en colère, en colère de voir que les dotations de l’état sont en baisse, toujours plus en baisse, 1,5 milliards de moins versés aux collectivités locales en 2014 et à nouveau 1,5 milliards en 2015 ! Alors que nous faisons des efforts incommensurables pour tenir « la tête hors de l’eau », pour faire en sorte d’apporter un peu d’oxygène à nos concitoyens, la politique menée à l’échelon national nous enfonce à nouveau la tête sous l’eau, avec sans doute une perte d’un million d’euros de dotations versées à la ville voire plus…

    Je voudrais, comme mes collègues, souligner d’abord l’attention portée à la limitation des dépenses et en premier lieu à celles afférentes aux personnels avec une augmentation de 1,7 à 2% maximum. L’effort fait également pour contenir la pression fiscale ; même si, comme vous tous, je trouve qu’elle est encore trop élevée pour les familles les plus modestes mais aussi pour une classe moyenne qui se sent de plus en plus ponctionnée et qui parfois envisage de quitter notre ville. Nous devons absolument préserver notre mixité sociale c’est un enjeu fort pour notre cité. Souligner aussi, le souci permanent de l’équipe précédente et de celle présente devant vous pour gérer « à l’économie », en dépensant le moins possible sans nuire à la qualité de service. Il faut remercier les personnels à qui nous demandons toujours plus, avec moins : moins de moyens, moins de revenus, moins de temps… Nous essayons de mettre en place dans cette ville ce que nous écologistes appelons « sobriété », Pierre Rabhi ajoute « sobriété heureuse » c’est un qualificatif que je n’emploierai pas car pour que cette sobriété soit « heureuse » il faudrait que tous les habitants de cette ville aient au moins un minimum leur permettant de vivre décemment et d’accepter des restrictions, ce n’est pas le cas. J’espère que nous y parviendrons avant la fin de ce mandat. De même qu’il va falloir retrouver de la capacité d’investissement pour pouvoir mettre en place une véritable politique énergétique qui nous permettra à terme de réduire nos consommations de fluides et d’énergie ou de les maîtriser (installation de panneaux photovoltaïques par exemple) et qui avec une mise de départ parfois minime nous permettra de réduire notre facture énergétique tout en protégeant la planète.

    Mais si ce type d’investissement n’est pas pour aujourd’hui, vous noterez dans ce budget que nous ne sommes pas que sur la défensive et que nous allons de l’avant avec le financement de projets. Des projets indispensables à la bonne cohésion des habitants comme l’aménagement du stade Scaglia (Salle Baquet) ou des projets structurants comme l’opération Centre ville, une opération qui après celle du quartier Berthe est d’une absolue nécessité et j’espère que l’état ne nous refusera pas cette fois sa contribution !

    Pour les recettes, si la plus grande prudence est toujours de mise face à l’emprunt. Il nous faut parvenir à ramener notre taux d’endettement à un taux acceptable par les banques. Je me permets d’en appeler à la solidarité des autres collectivités territoriales : TPM, Conseil Général, Conseil Régional. Je sais que, comme nous, elles ont à faire face à la politique d’austérité et aux restrictions budgétaires mais je leur demande, comme elles ont su le faire par le passé, de ne pas oublier notre ville. Car les habitants de cette ville, avant d’être de Droite ou de Gauche, sont des Femmes et des Hommes plus qu’ailleurs en grande difficulté. Plus qu’ailleurs La Seyne accueille dans ses logements sociaux des populations fragiles, plus qu’ailleurs la classe moyenne doit participer à l’effort pour les soutenir, plus qu’ailleurs notre passé économique a laissé une ville exsangue et qui a du mal à se relever, c’est pourquoi je leur dis : nous avons besoin de vous,  aidez- nous, ainsi que je le disais en préambule à « garder la tête hors de l’eau », à reprendre souffle et à continuer à nager vers un horizon plus clair.

    Denise Reverdito
    CM Groupe Ecologistes et Citoyens
    EELV – La Seyne StMandrier

  4. La Vague Verte a commencé à déferler sur le Var… Première distribution en gare de La Seyne

    La Vague Verte a commencé à déferler sur le Var… Première distribution en gare de La Seyne sur mer…

    Communiqué de presse EELV VAR

    Le 17 avril, préparez-vous à la Vague Verte

    … Elle déferlera sur toute la France, en 500 000 exemplaires.

    Le 17 avril, sur l’ensemble du territoire, les candidats Europe Ecologie de chaque euro-région distribueront leur première édition du magazine de campagne aux côtés des militants.

    Réalisée à chaque élection, cette « vague verte » est une occasion de partir à la rencontre des citoyennes et des citoyens et de débattre du projet européen d’Europe Ecologie.

    Retrouvez les militants du Var

    ü 7 h à 9h devant la gare de TOULON contact Guy REBEC 06 99 42 68 23

    ü 6h30 à 8h30 devant la gare de LA SEYNE contact Denise REVERDITO 06 99 78 42 33

    ü devant la gare des ARCS contact Christian DEPRET 06 74 41 89 81

    Mais qu’est-ce que le magazine de campagne ?

    C’est un journal de 16 pages. Vous pourrez retrouver dans ce premier numéro les grandes lignes de l’alternative proposée par les écologistes pour redonner envie d’Europe aux citoyens. Vous y (re)découvrirez leur point de vue sur l’actualité européenne et internationale. La Vague Verte donne aussi aux  novices de l’Europe des clés pour se familia
    riser avec  les institutions européennes et pour comprendre l’impact des politiques européennes sur les territoires et sur leur quotidien. Elle diffuse aussi de fausses publicités, des tweets amusants, des illustrations humoristiques et des faits insolites. Vous pourrez vous familiariser un peu plus avec les candidats qui défendront la couleur verte aux élections européennes et découvrir le trajet du Tour de France des écologistes. Enfin, comme dans un véritable magazine, vous aurez votre horoscope, votre recette de cuisine et un psychotest. En refermant la vague verte, vous saurez quel Européen-ne vous êtes.

    Pour cette première édition, Europe Ecologie s’est entouré de partenaires de qualité, dont Guillaume Duval, rédacteur en chef d’Alternatives Economiques, et Yassine Bellatar, qui enflamme actuellement les planches avec son one-man show « Ingérable » à Paris.

    Pour suivre cette distribution sur les réseaux sociaux c’est : #vagueverte

  5. COMMUNIQUE – Bilan des municipales pour EELV dans le Var

    Les élections dans le Var vont permettre à 15 membres d’EELV*, 8 dans la majorité et 7 dans l’opposition, de participer à la gestion municipale dans notre département, soit deux fois plus qu’en 2008. Trois élus EELV siégeront également dans des conseils communautaires*.

    Face à la montée du Front National, qui sera désormais présent dans 34 villes varoises nous restons modestes et mesurons le chemin à parcourir et le danger qui nous guette.

    Nous saurons au sein des conseils municipaux être présents chaque fois que nécessaire pour nous élever contre toute mesure qui porterait atteinte aux valeurs de la république et chaque fois que les droits de l’homme seront égratignés.

    Cette semaine est aussi celle de la démission du gouvernement des deux ministres EELV, Cécile Duflot et Pascal Canfin. C’est une nouvelle étape qui commence, sans les écologistes et avec un gouvernement peu modifié et qui a démontré dans le passé que les valeurs de l’écologie n’étaient pas toujours les siennes. Nous en tirerons toutes les conséquences localement.  Nous serons au sein de nos mairies très attentifs à ce que les décisions nationales ne viennent pas porter un peu plus atteintes à la protection de l’environnement dans notre département. Nous serons aux côtés des associations locales pour nous battre contre les gaz de schiste si l’envie venait à Manuel Valls de réactiver le permis de Brignoles. Nous serons aux côtés des paysans chaque fois que pointera le désir de donner des autorisations de cultures OGM. Nous nous battrons lorsque des permis de construire viendront défigurer un peu plus notre territoire et créer les conditions propices aux inondations comme nous les avons connues ces dernières années. Nous veillerons à l’impact sur la santé des habitants de toute nouvelle installation sur le territoire, …

    Mais nous serons aussi des partenaires loyaux et constructifs chaque fois que les équipes municipales auront besoin de nous. Nous serons avec eux pour défendre l’agriculture de proximité, pour protéger la biodiversité, pour surveiller la pollution, pour soutenir l’économie sociale et solidaire, pour développer les pistes cyclables et les transports en commun … Enfin, nous mettrons toute notre énergie pour la nécessaire transition énergétique.

    Aujourd’hui, comme les autres forces de Gauche dans ce département, face à la montée du Front National et de la droite extrême nous prendrons nos responsabilités. Nous œuvrerons dans le respect des valeurs de la république, pour la défense de l’écologie et pour que notre département redevienne la terre d’accueil, de bien vivre mais aussi de luttes quand nécessaire, ainsi que l’atteste notre passé varois.

    * Elus EELV dans le VAR 

    Conseillers Municipaux :
    8 dans la majorité
     : Denis CAREL La Roque – Philippe BREGLIANO Correns – Sabine LAMBERT La Mole – André DEL MONTE Le Rayol –  Denise REVERDITO, Cécile JOURDA et Claude DINI La Seyne – Jérome GERARD  Trigance.

    7 dans l’opposition : Guy REBEC   Toulon –  René MILLOT  La Crau – Pascal NOEL  La Celle – Jean Laurent FELIZIA Le Lavandou –  J.Pierre LUQUAND  Solliés-Pont – Brigitte DEL PERUGIA  Hyères – Blandine GOMARD JACQUET StMaximin.
    3 Conseillers communautaires : 2 TPM (La Seyne Denise Reverdito et Cécile Jourda) – 1 Vallée du Gapeau (Solliès-Pont J.Pierre Luquand)

  6. Inondations dans le Var

    Communiqué de Presse EELV-VAR, 21 janvier 2014

    « Une fois de plus et pour la cinquième fois depuis 2008 , le Var est inondé !
    Les ruisseaux côtiers du Gapeau (Hyères), du Pansard et du Maravenne (La Londe-Les-Maures) du Batailler (Bormes et Le Lavandou) mais aussi de l’Argens (Roquebrune S/Argens) et de l’Issole (Flassans et au Luc) ont coûté un lourd tribut aux Varoises et Varois.

    Cette fois-ci, comme en 2010, en plus des dégâts matériels catastrophiques, la mort de deux hommes, peut-être plus, est à déplorer.

    Si nos pensées et notre soutien vont à leurs familles et à leurs proches, notre colère se tourne vers ces élus qui continuent années après années à mettre en place un aménagement du territoire aberrant, irresponsable et dangereux parce que coûteux économiquement, socialement et écologiquement.

    L’aspect répétitif de ces inondations est très inquiétant. Outre la détresse humaine qu’elles engendrent, ces catastrophes ont aussi un coût financier pour la collectivité. Cette fois, plus de 150 personnes ont du être secourues, plus de 4 000 personnes sont privées d’électricité en plein hiver et avec les pieds dans l’eau, des centaines de sapeurs-pompiers, gendarmes et militaires ont été mobilisés ainsi qu’une dizaine d’hélicoptères.

    Le danger passé, l’eau retirée, il faut faire le bilan des infrastructures à reconstruire,
    des aides à apporter aux agriculteurs, aux entreprises, aux particuliers… Une fois de plus la collectivité sera solidaire.

    Combien de millions d’euros faudra-t-il encore dépenser pour comprendre
    que cette urbanisation hasardeuse ne sert que les drames que nous rencontrons aujourd’hui ?

    Combien de morts faudra t-il pour réaliser le danger de construire en zone inondable ?
    Aux sinistrés qui vont devoir reconstruire avec la hantise, hélas fondée, que tout va recommencer dans quelques années ou peut être, dans seulement quelques mois, nous adressons notre soutien le plus compatissant et le plus appuyé.

    Nous comprenons aussi la colère de tous ceux qui voient la valeur de leur maison ou de leur terrain considérablement diminuée.

    Désormais l’heure est à la prise de conscience par les services de l’état qui doivent faire acte de responsabilité et faire respecter des règles d’urbanisme qui protègent enfin les citoyens.« 

  7. N’attendons plus pour réouvrir la ligne ferroviaire Carnoules – Gardanne

    Les études préliminaires conduites par Réseau Ferré de France (RFF) sous l’impulsion de la Région pour envisager la réouverture de la ligne ferroviaire Carnoules-Gardanne sont terminées. La décision d’entamer les travaux de réouverture est désormais aux mains de la puissance publique.

    Cette ligne ferroviaire constitue un enjeu fondamental pour le développement du Centre-ouest du Var, en particulier du pays de la Provence verte dont le cœur est Brignoles. Ce territoire a un sentiment d’abandon, dont le signal, qui a eu un retentissement national, s’est matérialisé  lors de l’élection cantonale de Brignoles.

    Le centre-Var ne peut rester abandonné et en dehors d’un ambitieux projet de territoire, qui passe par le développement économique, et qui inclut cette infrastructure ferroviaire, pour assurer, notamment, les connexions avec la métropole Aix-Marseille-Provence et la métropole Toulonnaise.

    La puissance publique, l’Etat en premier lieu, mais aussi le Conseil général du Var et la Région doivent aujourd’hui donner des signes forts pour ce territoire. Il en va de leur responsabilité.

    Or le refus actuel de l’Etat et de RFF, gestionnaire du réseau, de mettre le moindre euro dans la réouverture de cette ligne dans le futur Contrat de Plan Etat – Région (CPER) 2015-2020, et le désintérêt du Conseil général du Var, laissent seule la Région sur ce dossier prioritaire.

    Les élus régionaux écologistes de PACA :

    –          interpellent Monsieur Frédéric CUVILLIER, Ministre chargé des Transports, et Monsieur le Préfet de Région pour une participation de l’Etat aux travaux de réouverture de la ligne, dans le cadre du CPER 2015-2020 actuellement négocié ;

    –          demandent une nouvelle estimation, par une étude indépendante, du montant des travaux de réouverture de la ligne, annoncés à 450 millions d’euros, dont la moitié pour les passages à niveau, et qui paraît largement démesurés pour les élus régionaux.

    En cas de blocage, les écologistes demanderont d’étudier le transfert de la gestion de cette ligne à la Région, selon les mêmes termes et aux mêmes conditions de sécurité que la ligne Nice- Digne, bientôt exploitée en véritable service public par la « Régie Régionale des Transports ».

    Il y a urgence.

    Contacts :

    Jean-Yves Petit, Vice-Président délégué aux transports et à l’éco-mobilité, Président de la Régie Régionale des Transports

    Philippe Chesneau, Conseiller régional délégué au développement économique responsable

    Christian Desplats, Co-Président du groupe des élus régionaux EELV-Poc

    Christine Sandel, Conseillère régionale déléguée à la Protection du Littoral

  8. Pourquoi la montée du FN dans le canton de Brignoles ? par Magda IGYARTO

    1.Un vote sanction

    La montée du FN , un peu partout en France comme à Brignoles, je la ressens d’abord comme un vote sanction par rapport à la politique gouvernementale menée depuis des décennies.
    Le citoyen ne se sent plus écouté par des élus gouvernementaux qui lui donnent l’impression de prendre des décisions qui ne le concernent pas positivement, mais qui, au contraire, réduisent son confort de vie, son pouvoir d’achat, ses droits au travail digne, à une retraite correcte, à un meilleur avenir. Il est écoeuré par les scandales qui se succèdent à droite comme à gauche : les élus lui apparaissent susceptibles d’être corrompus par la haute finance, les multinationales, les lobbies et plus intéressés par leur propre enrichissement pendant et après leur mandat qu’attentifs à l’intérêt général ( ils ont voté pour eux un salaire, une retraite confortables, des avantages sociaux et en nature, y compris l’exemption de l’impôt sur le revenu !) En un mot, ils devraient être exemplaires, ne le sont pas toujours et agissent trop souvent bien loin de l’action citoyenne pour laquelle ils ont été élus. Il y a donc rupture, parce qu’il y a une perte de confiance en leur efficacité, en leur honnêteté, en leur probité, en leur action et cette rupture est d’autant plus forte dans les régions sinistrées par la crise, celle de l’emploi, conjointe à celle de l’espoir en l’avenir.

    Il y a donc, pour une grande part de la population déçue, la volonté de balayer les partis traditionnels de droite comme de gauche, considérés comme obsolètes, pour un autre qui leur apparaît comme nouveau, pas encore « pourri », qui parle la voix du peuple de manière populiste. Ce discours, le citoyen ne l’analyse pas en profondeur, car il entend ce qu’il veut entendre : quand les temps sont difficiles, la tentation est grande de rechercher des boucs émissaires plutôt que de se remettre en question. Davantage de travail si moins d’étrangers, si la France sort de l’Europe , de l’euro, de la mondialisation…La France aux Français…C’est revenir à l’exclusion , à la discrimination, au racisme, à l’expression des individualismes et des instincts les plus primaires en lieu et place de la solidarité, de la tolérance, d’une société humaniste. C’est ce repli sur soi qu’exploite Le FN qui étend son pouvoir et son action sur le ras-le-bol des meurtris, sur le désespoir de tous ceux qui sont blessés dans leur dignité d’ouvrier, d’artisan, d’employé ou de cadre,- sans travail ou avec un travail précaire et mal payé-, sans avenir par conséquent. La colère aveugle leur réflexion et leur lucidité : la tentation est grande de soutenir ce parti nationaliste qui promet de leur rendre la fierté et la dignité qu’ils ont le sentiment d’avoir perdues. « Il est facile d’enflammer les esprits en faisant l’amalgame avec la délinquance ou le terrorisme, et en jouant sur le thème des valeurs identitaires et culturelles » (Lisa Giachino, édito de L’Age de Faire, n° 1270 du 26 septembre 2013)

    2. un désaveu de la politique du gouvernement actuel

    La montée du FN est également un désaveu de la politique du gouvernement actuel
    Les changements importants promis par le président François Hollande tardent à se concrétiser dans les faits. Les projets –phares qui sanctionnaient le capital, les très hauts salaires, les parachutes dorés, les transactions financières n’ont pas été immédiatement appliqués. C’est interprété comme une démission face au Medef, aux multinationales, aux lobbies. Suit alors la désagréable impression que ce n’est plus le président – quel qu’il soit- qui dirige, mais la haute finance avec comme résultat concret des mesures qui enrichissent les plus riches et appauvrissent les plus pauvres qui doivent porter le poids de la crise alors que c’est la haute finance qui l’a provoquée et qui s’en sort renforcée au détriment de l’Etat.
    Cet état d’esprit apparaît clairement dans la révolte citoyenne contre les grands travaux inutiles ( aéroport de Notre-Dame-Des –Landes entre autres), l’exploitation du gaz de schiste, et le sentiment qu’elle ne sera pas écoutée et que , tôt ou tard, l’Etat pliera face aux lobbies. Ces grands travaux inutiles sont donc vus comme un mode de vie qui. « subventionne les plus riches ». « Tout le monde paie, par l’intermédiaire des impôts, des infrastructures qui ne profiteront qu’à quelques-uns(…) Financer ces infrastructures , c’est un choix politique et
    économique qui n’a rien de neutre. (…) En période de vaches maigres, gouverner , c’est choisir. Quand on investit des milliards d’euros dans une nouvelle ligne TGV ( qu’utilise une minorité), on siphonne le fonctionnement et la mise à niveau des réseaux de TER (qu’utilise la majorité de la population). Cela nuit à l’efficacité générale. » (Le petit livre noir des Grands projets inutiles, Camille, éd. Le passager clandestin, 2013, extrait repris dans L’Age de Faire, ibid. P. 9)

    3. Effet pervers du capitalisme

    La montée du FN s’explique également par l’effet pervers du capitalisme sur notre société.
    Le capitalisme a gangrené les valeurs de la société. Dans les années cinquante, les valeurs mises en exergue étaient l’importance de l’éducation, de la culture, de la morale judéo-chrétienne avec la loyauté, la fidélité, le courage, la solidarité, la dignité au travail, la famille et l’espoir pour les adultes que leur vie difficile permettrait à leurs enfants de vivre mieux. Le capitalisme débridé dès les années 80 a mis l’accent sur l’argent qui peut tout acheter, sur son pouvoir. Progressivement, en une génération, l’important a été de posséder à n’importe quel prix, sans scrupules, l’essentiel étant de paraître et non d’être. La corruption a explosé, la destruction de l’homme par l’homme, les uns rendant les autres esclaves du travail pour leur enrichissement. Avec la voracité croissante et inextinguible du monde des affaires, tout a pu s’acheter, se vendre, s’acquérir à vil prix ( trafic des traders sur les céréales, les terres arables, les minerais, etc) au détriment des Etats et des peuples. Les actionnaires sont devenus les vrais acteurs de la vie économique au détriment des travailleurs qui, en même temps qu’ils perdaient le fruit de leur travail, perdaient leur dignité, leur respectabilité, la protection durable de leur famille, l’espoir d’un avenir meilleur.

    Mais il y a en outre l’effet pervers de la société de consommation qui nous a habitués à tout obtenir tout et tout de suite, quitte à emprunter. Avec la crise qui dure depuis 2008, les difficultés croissantes d’emprunter, surtout lorsque la situation professionnelle est précaire, il est de plus en plus difficile de satisfaire ses besoins essentiels, mais surtout ses désirs. Comme un enfant gâté qui se fâche lorsqu’on lui refuse un jouet ou un bonbon, le citoyen consommateur insatisfait peut aller vers la voix des sirènes qui lui promettent, en bouleversant l’ordre actuel des choses, des lendemains qui chantent et le retour d’une prospérité où il pourra de nouveau consommer comme il le souhaite parce qu’il a du travail, le FN stoppant l’immigration et expulsant les indésirables.

    Enfin, les jeunes sont très touchés dans cette crise, diplômés ou non : travail précaire, contrats à durée déterminée, contrats aidés, stages bénévoles qui se prolongent et qui font qu’à plus de vingt-cinq ans, beaucoup ne peuvent se payer un logement sans l’aide de l’état ou des parents. Leur perspective d’avenir sont faibles à l’heure actuelle d’où des mouvements-minoritaires- d’indignation, mais surtout un désintérêt pour la vie politique avec l’abstention comme réponse ou, au contraire, le choix des extrêmes pour exprimer la déception et le ras-le-bol.

    4. La responsabilité des media

    L’emprise des media est très importante dans notre société. Le problème, c’est que sera mis en évidence, pour plaire aux lecteurs, aux auditeurs, à l’audimat, ce qui « croustille ». Il faut un scoop, un buzz, du people…, une information instantanée, souvent superficielle, qui met l’accent sur les catastrophes, l’exceptionnel, la nouvelle tapageuse et ce, au détriment de l’information de fond, qui construit l’intelligence critique.

    Il y a eu à Brignoles de manière ubuesque, burlesque, le déplacement de toutes les télés, de tous les journaux comme de l’événement du siècle à ne pas rater. Le futur Conseiller Général n’était pas dans la salle du Hall des Expositions pendant le décompte des voix, trop petite pour contenir tant de personnes de la presse. Quand le tableau a affiché sa victoire, saluée par les cris de ses supporters, des journalistes se sont pressés à l’entrée : on annonçait l’arrivée du vainqueur. Tout un cérémonial : trois grosses cylindrées noires, les têtes du parti FN , très souriantes, Monsieur Lopez en dernier, comme la star attendue sous le crépitements des flashes. Entrevues, photos : le nouveau candidat était sollicité de toutes parts, à la une de tous les journaux et ce, pendant toute la semaine !

    Je ne dis pas qu’il ne faille pas relayer l’information, mais quand le FN n’était pas présent, les cantonales de Brignoles passaient inaperçues . Elles sont devenues intéressantes quand le FN est apparu. Pourquoi ? Parce qu’on estime sa progression à Brignoles comme un exemple de ce qui pourrait se passer au niveau national. Peut-être. Mais à force de parler du danger du FN, de sa progression, de la marée bleu marine, les media entrent dans le jeu de Marine le Pen et de son parti. Elle sait que ce qui compte, ce n’est pas le programme du candidat pour le canton de Brignoles que ses électeurs potentiels liront, c’est le journal où elle sera en photo. Plus on la montre, plus on en parle, plus le citoyen, mal ou peu informé, se retrouve dans celle qui menace les partis qui le déçoivent, dans celle qui ose les critiquer et promettre ce qu’il attend vraiment : un profond changement politique et social. Au travers des media, le citoyen déçu admire le FN et ses représentants qu’il voit comme des dissidents, des révoltés qui osent braver la torpeur des dirigeants. Il n’analyse pas les programmes, mais écoute les discours véhéments qui l’attirent comme un aimant.

    Marine le Pen le sait. Elle s’est déplacée à Brignoles, Var matin et d’autres journaux lui ont accordé une large place, bien plus importante que pour les autres, qui n’étaient que des candidats anonymes, inconnus de la presse .Le jeu quelque part était déjà faussé .Elle surfe sur les media comme ses électeurs surfent sur sa vague. Le candidat, son programme d’action pour le canton ont une importance secondaire, ce qui compte, c’est elle…Elle est de l’extrême –droite, mais de plus en plus acceptée par la droite traditionnelle et les journaux qui appartiennent aux groupes financiers, presque tous de droite, lui réservent une belle place. Problème de transparence de la presse ? De son indépendance ? De l’information à distiller auprès des lecteurs ? Beaucoup de revues, de magazines, de périodiques, de journaux appartiennent à deux ou trois groupes financiers qui diffusent l’information qui répond à leurs critères, leurs choix ( cfr l’éviction récente de Hervé Kempf qui voulait relayer les informations sur Notre-Dame-des- Landes dans le journal Le Monde . La Direction le lui a refusé. Pour qu’il se respecte en tant que journaliste qui investigue et divulgue une information qu’il pense juste, Hervé Kempf a quitté Le Monde qui voulait le censurer).
    Cette uniformisation de l’information est dangereuse, elle formate l’esprit des gens ne serait-ce que par les sujets récurrents : l’insécurité, les Roms, les faits divers criminels…Rien n’est anodin : l’omniprésence du FN dans les media non plus.

    Tentative d’explication pour le canton de Brignoles
    Division interne de la gauche au niveau local : Démarrage du PC sans concertation, sans avertissement. Prise au piège de Monsieur Gilardo, maire communiste et conseiller général sortant qui n’a pas pu représenter sa candidature ( qui, elle, aurait réuni toute la gauche) : il a désavoué l’attitude du PC dans un premier temps, puis l’a soutenu, indéfectiblement. Cette attitude a augmenté le flou dans le reste de la gauche.
    Dans un premier temps, refus du PC d’avoir un autre suppléant que PC, puis, proposition d’une suppléance PS ou EELV, mais un peu trop tard, EELV avait déjà posé la candidature à la préfecture et désirait la maintenir.
    EELV part avec le soutien du PS local, mais il aurait dû tenir compte :
    – du mécontentement d’une grosse partie des militants socialistes locaux qui souhaitaient proposer un candidat et qui ont, de mauvais gré, cédé à la demande du PS national de rester discrets.
    -Ces militants déçus n’ont finalement pas soutenu la candidate EELV, se sont abstenus ou ont voté pour le candidat PC soutenu par le PS national.
    Division interne de la gauche au niveau national
    Le PC a continué à faire pression au niveau national pour que EELV retire sa candidature. Face au maintien de la candidature EELV, le PC a demandé le soutien du PS national qui, dans un communiqué de presse, et contre l’avis du PS local, a demandé de soutenir le PC. Ce communiqué de presse a été placardé sous les affiches du PC et distribué dans les boîtes la veille du scrutin. L’électeur , déjà peu motivé dans cette troisième cantonale, a
    préféré choisir l’abstention, les querelles internes l’éloignant encore un peu plus de la politique des partis traditionnels, peut-être même, le projetant par écoeurement vers le FN.
    N’ayant pu obtenir le logo PS sur les affiches et, avec tout ce qui précède comme arrangements PS/PC, EELV s’est trouvé isolé et non suffisamment représentatif de la gauche brignolaise.

    Situation particulière du canton de Brignoles
    Brignoles centre offre le visage d’une jolie ville ancienne, aux rues étroites, aux maisons pour la plupart restaurées. Un gros travail de rénovation a été entrepris par la mairie actuelle qui commence à porter ses fruits. Subsistent néanmoins certains îlots que la population arabe et/ou musulmane occupe en majorité et où les Brignolais ne se sentent pas en sécurité vu que les fameux 33% ( limite psychologiquement supportable pour une bonne intégration et acceptation) de personnes considérées comme étrangères sont atteints ou dépassés. Sentiment d’insécurité, parfois justifié, parfois injustifié ( la délinquance a effectivement diminué en pourcentage). Sentiment de ne plus être chez eux. Les terrasses de café occupées une partie de la journée par cette population, les habitants ne le supportent plus. Rumeurs de drogues qui circulent, de trafic en tout genre…

    Brignoles , capitale du Centre Var, souffre d’être enclavée : pas de train, peu de bus, pas de gare routière, c’est difficile pour les habitants d’aller des villages vers Brignoles et de Brignoles vers les villes avoisinantes. Le taux de chômage des jeunes est de 23 %…Les commerces déclinent (sauf les grandes surfaces à l’extérieur de la ville). Les subsides qui auraient dus lui être alloués par le Conseil général ( de droite) pour améliorer cette situation se réduisent ou sont presque inexistants : beaucoup de projets sont restés dans les cartons. Brignoles est donc une ville où la morosité est prégnante, où à 18 heures en semaine, les magasins sont fermés. Le soir, aucun café n’est ouvert…Le FN y trouve un excellent terrain pour se répandre vu le mécontentement des gens, le manque d’emploi, la paupérisation de la population autrefois prospère, avant la fermeture des mines de bauxite. .
    Dans les villages du canton

    La Provence verte a attiré beaucoup de retraités, installés dans des maisons pavillonnaires et soucieux de préserver leurs biens .La population autochtone hérite en grande partie de la méfiance paysanne vis-à-vis des étrangers. La majorité des citoyens est très nettement de droite et, aujourd’hui, d’extrême –droite vu la peur et le rejet de l’étranger, surtout arabe et musulman.

    Partout, la crise dresse les uns contre les autres. La ville soutient les ménages les plus précaires par une politique sociale que contestent les travailleurs de la classe moyenne. Ils estiment devoir assumer ces aides sociales au travers de leurs impôts. Payer 4 Euros pour un repas que l’autre paie 1 euro cinquante, payer les activités dix euros alors que l’autre ne paie que 4 euros…c’est une autre forme de discrimination . « Il faut penser, comme à saint-Maximin, au même prix pour tous », mais les subsides qui l’auraient permis ne sont pas arrivés à Brignoles, Monsieur Lafranchi, président du Conseil Général ( à droite), favorisant d’abord sa ville , Saint-Maximin… Là aussi, dans cette classe moyenne, le FN a ramassé des voix…

    5. EELV : une autre voie au FN

    EELV doit se démarquer au plus tôt des partis traditionnels, de plus en plus considérés comme obsolètes, et quitter la politique politicienne.
    D’avoir voulu le soutien du PS, nous a fragilisés : nous avons perdu les votes EELV à part entière, ceux qui refusaient l’assimilation au PS dans ce canton. Peu de militants du PS, divisé au niveau local et au niveau national, ont voté EELV. Ce score est donc un score sanction. Nous nous devons de manifester notre singularité et éviter, autant que possible, les associations avec le PS ou avec le PC.

    C’est par nos idées, notre probité, notre intégrité, notre transparence que nous gagnerons des voix et non pas en voulant être côte à côte dans les arrangements entre partis. Nous devons davantage écouter ce que dit la base et ne pas commettre l’erreur du PS, du PC, de l’UMP, etc où la direction du parti est entre les mains de quelques-uns et non de l’ensemble des adhérents. Ces derniers doivent retrouver confiance que ce parti est vraiment différent par l’écoute et la proximité, loin des arrangements pour placer tel ou tel et c’est leur enthousiasme qui attirera d’autres personnes à nous rejoindre. Nous devons également essayer de « faire simple » pour que tout citoyen, sans être un intellectuel, puisse s’y retrouver. Dans notre communication, allons vers les valeurs qui nous sont essentielles et n’arrêtons pas de les clamer haut et fort afin qu’elles transpercent la cuirasse d’indifférence et de désinformation de toutes les couches de population.

    Il serait intéressant d’organiser un voyage en Suisse et d’observer leur démocratie participative. Nous pourrions en tirer des leçons profitables et en appliquer peut-être certaines chez nous. Nous devons travailler pour que la démocratie soit respectée, que les élus soient représentatifs du vote populaire, donc aller vers une représentation proportionnelle…Le clivage droite-gauche est obsolète , il provoque une immobilisation, un conformisme qui maintiennent les mêmes têtes en place et figent toujours davantage le pays. L’organisation politique de notre pays devient pléthorique en élus par rapport à d’autres pays européens. N’oublions pas que la Belgique a continué à bien vivre ( même mieux ont dit certains) sans gouvernement pendant un an et demi…

    Voilà mes réflexions après le succès du FN à Brignoles

    Magda IGYARTO,
    Le 28 octobre 2013

    A lire le POLITIS n°1275 du 31 octobre 2013 consacré essentiellement à « FN : les médias complices ? »
    – « Le « bon client » de Pujadas » de Pauline Graulle.
    Excellente analyse de la manière dont le FN est dédiabolisé par les médias, y compris et surtout, les journaux télévisés , notamment celui de David Pujadas
    – Comment la presse gonfle les chiffres ( du FN) « La recherche du sensationnalisme et les sophismes arthmétiques délivrent une image du parti qui n’a rien à voir avec la réalité. » Michel Soudais
    – « Le FN a l’atout de faire vendre des journaux et des sondages. » Alexandre Dézé.
    «( …) Quand le FN remporte une cantonale partielle, ce qui est un événement politique mineur, il y a un traitement médiatique de gonflement de la réalité qui vise à faire peur. »
    A lire le RAVI n° 112 « De quoi Brignoles est-il le nom ? »
    P.S. Je suis heureuse que ces médias aient mis l’accent sur ce que je ressentais lors du scrutin du 6 octobre. Leur analyse va beaucoup plus loin et , quelque part, est rassurante. Le FN est vu par les médias au travers des verres grossissants. A nous de les corriger.
    Addenda : 5 novembre 2013

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